dimanche 28 octobre 2012

Ouragan Sandy.


Nous étions bien attaché à de solides poteaux.


Les amarres le retenaient dans tout les sens.





Les quais sont entourés de condos sur 3 façades.



Notre aventure débute le samedi 20 octobre 2012, Guy avait étudié la météo depuis quelques jours et nous avions une très belle fenêtre pour traverser vers les Abacos à partir de Beaufort NC. De plus il n'y avait qu'une onde tropicale faible et  dans la région de la Jamaique.   Nous prenons la décision de prendre la mer , on sait dit s'il y a une tempête tropicale on pourra se trouver une bonne protection dans les Abacos.


Donc sommes en  route vers les Bahamas , tout va bien belles conditions. Le matin et le soir nous communiquons avec les différents Réseaux pour donner notre position et avoir de la météo ,c'est ainsi que nous avons appris que la tempête tropicale prenait de l'ampleur. Après deux jours de navigation nous avons regardé l'option de retourner sur la côte américaine , mais c'était impossible donc nous avons poursuivi et   d'assumer nos décisions.  Le Mardi 23  octobre 2012 nous jetons l'ancre dans le bassin de Treasure Cay .  Nous allons voir à la marina pour le façon de faire les douanes ici.  Le gérant nous regarde comme si nous étions des extraterrestres .  Vous ne savez pas qu'un ouragan s'en vient ?  Oui c'est la raison que nous sommes ici .  Nous demandons le prix pour un quai, que nous avons un catamaran.  M. Michael Sawyer c'est le gérant , nous a pris sous son aile , il nous a aidé a nous accosté , il a téléphoné pour que le douanier et immigration viennent à la marina ou lieu que nous aillons à l'aéroport.  Notre entrée c'est fait très bien, nous avons posé des questions au douanier sur le mauvais temps qui s'en venait ,il n'était pas très inquiet, même chose pour l'agent de l'immigration ,il nous a dit qu'il voulait aller à Miami ce week-end. Nous on n'en revenait pas, après on c'est dit est-ce qu'on panique pour une énorme tempête de neige avec poudrerie ?  J'oubliais il y a une nouveauté cette année, le permis de pêche est valide pour 3 mois, après nous devons retourner voir les douniers ou le buraeau des ressources de la pêches pour le renouveller.


Mercredi le 24 octobre, le vent souffle 25-30 noeuds nous commençons à attacher notre catamaran aux poteaux de notre quai. Nous enlevons les toiles du cockpit , nous ficellons le Lazy-Jack et la grande -voile.  Dans la journée M. Michael  vient nous aviser que le gouvernement suggère que nous allions dans une chambre d'hôtel. À ce moment Sandy est une catégorie 1 , nous lui disons qu'on va y penser.  Nous passons la nuit , jeudi le 25 octobre  6h du matin Guy regarde sur internet l'évolution de Sandy  là c'est l'alerte elle est passée catégorie 2 des vents autour de 100 m/h  , nous passons au mode  urgent...  enlevons la grande-voile avec des vents de plus de 30 noeuds ,Guy remet des amarres et resolidifie tous ces noeuds  un moment je lui dit:  OK je pense que nous en avons assez.   Je pars à la recherche de M.  Michael  pour lui dire que nous allons prendre une chambre, il me conduit jusqu'à la réception de l'hôtel et explique le cas à la dame.  Nous avons une chambre au bas d'un bâtiment du côté jardin, bien protègé.  De retour au bateau, nous faisons nos bagages, passeports, papiers importants, téléphone iridium, ordinateur.  Des vêtements, même chaud au cas du pire que nous devions retourner au Québec. De la nourriture , des breuvages .  L'esprit tourne à 150 milles à l'heure ,il faut agir rapidement car le temps se corse le vent augmente, la pluie est de la partie.  Vers 10h du matin nous sommes arrivés dans notre chambre d' hôtel pour attendre que  Sandy passe sur les Abacos.  C'est en soirée que çà commence à devenir inquiétant dehors le vent souffle de plus en plus fort et à deux heures de la nuit c'est infernal. C'est plus fort que moi je doit regarder dehors, voir la pluie presque à l'horizontale,les palmiers de faire secouer dans tout les sens , la nature est déchainée. Nous ne pouvons voir le bassin de la marina où nous sommes et là les pires scénarios commencent malgré nous.  On tient le coup , à tour de rôle on se remonte le moral, la vie à toujours été bonne avec nous jusque là  pourquoi elle nous abandonnerait maintenant.  Des heures longues , nous sommes restés positifs, nous étions en sécurité et en santé , c'était l'important  le reste c'est matériels. 


Vendredi le 26 octobre  9hres du matin le temps semble se  calmer  Guy veut aller voir le bateau, moi je lui dit de faire attention. Il va en arrière du bâtiment, il revient tout exciter  notre Gusto Flotte p'tite Chérie je vois le le mât et le radar. Viens on va aller le voir de plus près !  Pas certaine mais je mets mon imper et nous sortons ,nous passons en arrière des bâtisses car  elles nous protègent du vent, surveillons les cocos de palmiers pour ne pas en recevoir un sur la tête.  Nous arrivons au bar à côté de l'office et surprise  notre catamaran est là il flotte, le dinghy est à sa place . Le bateau est pareil comme nous l'avions laissé la veille. Guy me prend dans   ses bras et on danse la joie et les larmes nous viennent au yeux, notre beau rêve ne c'est pas terminé en cauchemar.  Nous retournons à la chambre, nous commencons à ramasser nos choses et attendons de voir ce qui se passe car nous sommes coupé de toutes communications depuis hier après-midi et sans courant.  Vers Onze hre la tempête semble terminée, il vente encore plus ou moins 20kts, nous allons voir l'intérieur du bateau tout est sec pas d'infiltration d'eau. Le capitaine décide de reprendre possesion de son Gusto. Nous étions à  remettre les choses en place, les toiles du toit, sortir les objets qui allaient à l'extérieur out content que Sandy soit terminée.   Hé Bien non !  nous étions dans l'oeil de l'ouragan et le vent c,est remis à souffler 45-50 kts vers 15 hres. Oh non !  Vite Ti-Lou  il faut entrer les choses rouler les toiles les attachées solidement  c'est pas fini...   Malgré que le vent soufflait à écorner les boeufs, nous étions heureux d'être dans notre bateau.  L'internet était fonctionnel et nous pouvions communiquer avec nos  parents et amis. Nous nous sommes aperçus que beaucoup des gens c'était inquiétés de nous nous nous en excusons , que notre aventure est suivi par bien du monde.


Samedi le 27 octobre  Sandy  est toujours présente nous avons des vents de 40 kts soutenu, nous sommes au bateau et continuons de replacer l'intérieur en attendant pour l'extérieur.  Nous avons regardé l'analyse de Sandy sur le net . Elle à pris beaucoup d'expension et nous avons eu des pointes de vents entre 95 et 105 mille / h    79 kts + ou-.  Même pour les gens de la place ce n' était pas normal pour cette période de la saison, de plus elle a durée plus lontemps qu'à l'habitude . En temps normal l'ouragan passe et c'est terminé mais là les vents ont continués pendant 2 jours  assez forts.


Dimanche le 28 octobre  Nous  avons payé la marina , remercié notre ami M. Michael  et nous sommes à  l'ancre dans le bassin.  Île nous protège des vagues ,il vente  25-30 kts et nous sommes très confortable et heureux de retrouver notre liberté.   Sandy  nous a permis de penser à notre futur à analyser se que l'on veut pour nos vieux jours. Oui c'est drôle de dire cela à l'âge que nous avons , peut -être que nos plans vont changer .  mais une chose est sur notre passion pour la navigation et le bateau n'est aucunement affectée par l'expérience que nous avons vécue, mais nous avons d'autre projet que nous allons réaliser peut-être plus tôt que prévu.  Maintenant  nous sommes en mode repos et nous prenons notre temps pour relaxe et reprendre le ryhtme Bahamien....






2 commentaires:

Unknown a dit…

Nous sommes bien heureux de voir que tout c'est bien passer avec Sandy Thérèse et moi vous suivons depuis le début avec le petit Gusto vous réaliser un reve que j'aurais aimer faire mais la vie en a fait autrement nous vous souhaitons un très bon voyage.
Au plaisir de vous lire
Jacques et Thérèse Cayer
Sainte Ursule Qc

André et Nathalie a dit…

Bonjour Josée et Guy,
Que nous sommes heureux que tout se soit bien passé pour vous et pour le bateau. Il n'y a pas une journée ou l'on n'a pas pensé à tous les équipages qui ont dû composer avec ce mauvais temps. Nous pouvons imaginer les moments angoisses que vous avez dû vivre.

Soyez prudent et poursuivez cette magnifique aventure.

On vous embrasse,

Nathalie & André
Amuleto